Longtemps, jardiner se résumait à entretenir ce qui était planté et à éliminer tout le reste, ce qui laissait peu de place à la spontanéité. Heureusement, les habitudes sont en train de changer. Les jardins n’en deviennent que plus naturels et plus faciles à cultiver.

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Après la pratique traditionnelle du jardinage qui consistait à laisser la terre nue au pied des arbustes (comme les rosiers) est venu l’usage des plantes couvre-sols. Ces végétaux, très en vogue aujourd’hui, ont pour mission d’empêcher que la terre n’héberge des mauvaises herbes, tout en apportant des bénéfices non négligeables comme le maintien de l’humidité au pied des végétaux et la mise en valeur de leur beauté. Mais encore faut-il planter ces couvre-sols…, ce qui n’est pas toujours une mince affaire lorsque l’on souhaite, par exemple, garnir l’ombre d’un arbuste qui ne laisse passer ni eau, ni lumière.

Un jardin davantage en mouvement

Assez souvent, les zones difficiles à aménager se garnissent d’elles-mêmes de plantes décoratives qui semblent parfaitement adaptées à la situation. Ainsi, je me désolais de voir le pied d’une viorne accueillir autre chose qu’un lierre indésirable, quand un hellébore fétide (Helleborus foetidus) est venu de lui-même s’installer à cet endroit, alors qu’il dépérissait là où je l’avais planté, dans un autre massif. Bien des jardiniers ont sans doute vécu le même genre d’expériences. Trouver la bonne place à la bonne plante ne marche pas forcément du premier coup mais, lorsque celle-ci peut se ressemer, l’affaire devient beaucoup plus facile. Il suffit alors de la laisser trouver toute seule l’endroit qui lui convient le mieux. Elle y sera plus résistante à tout point de vue et forcément plus belle. C’est sur ce genre de constats que repose le principe du jardin en mouvement, cher à Gilles Clément. Pour le jardinier amateur, c’est une façon d’obtenir une végétation très naturelle sans se fatiguer.

La belle intempestive

Il arrive aussi qu’une plante d’ornement se ressème avec tant de vigueur qu’elle en devient envahissante. Il ne faut alors pas rester les bras croisés mais arracher ce qui a levé au mauvais endroit. Ce qui ressemble à du désherbage n’est, en définitive, qu’un judicieux dosage. Les plantes qui resteront en place se développeront et offriront leur attrait de la façon la plus naturelle qui soit. Perdant son caractère artificiel, le jardin devient alors un vrai petit coin de paradis… .

Les plantes « voyageuses »

Ancolie

• Coquelourde

• Euphorbe des garrigues

• Fenouil ‘Bronze’

• Gaura

• Géranium chocolat (G. phaeum)

• Monnaie-du-pape

• Renouée ‘Painter’s Palette’

• Valériane (forme à fleurs blanches)

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