Des mauvaises herbes pas si mauvaises !

Herbes sauvages, à la folie !

Fini les mauvaises herbes ! Aujourd’hui, au pire on les qualifie de « sauvages »… Au mieux surtout, on les apprivoise pour en tirer le meilleur, sans les laisser empiéter sur le terrain des cultures dont elles ont vite fait de diminuer les rendements, tant elles peuvent proliférer rapidement. Et pour cela, rien de tel qu’un contrôle doux permettant de découvrir les vertus insoupçonnées de ces herbes pas si folles. Participant à la biodiversité, elles attirent nombre d’insectes gourmands… Et servent aussi d’engrais, de paillage ou de repoussoir (comme le purin d’ortie) contre les pucerons.

Sans oublier le plaisir des yeux ! L’une des plus emblématiques, le si joli coquelicot, est utilisée en médecine traditionnelle pour préparer des infusions efficaces contre la toux et les enrouements. Quant à la véronique de Perse, bleu pâle, rivale de bien des ornementales mais parfois envahissante, elle fait aussi le régal des papillons et des abeilles. Et puis, comment ne pas se réjouir, à la sortie de l’hiver, de voir apparaître quelques notes de rose ou de rouge sur le lamier pourpre, visible un peu partout, apportant avant tous les autres végétaux un peu de couleur au jardin ?

Tout savoir sur les « mauvaises herbes »

Du pissenlit à la chélidoine en passant par l’amarante, en passant par le pâturin ou l’euphorbe réveille-matin, ce guide très pratique conçu sous forme de fiches passe en revue les plantes sauvages des jardins et bords de routes.

Leur description précède de nombreux conseils, voire recettes, pour vivre en équilibre avec elles et profiter aussi de leurs bienfaits. « Mauvaises herbes, je vous aime », de Brunhilde Bross-Burkhardt, 21,90 €, éd. Delachaux et Niestlé.