C’est le moment de songer à votre jardin de l’an prochain et planter des grimpantes. Voici nos conseils.
Le retour prochain de la fraîcheur va inciter les grimpantes à entrer en repos, car elles réclament plus de chaleur que les autres pour se maintenir en croissance, y compris les rosiers grimpants. Mettez en place dès maintenant celles que vous souhaitez voir coloniser l’espace l’an prochain, afin qu’elles aient le temps de s’installer.
La technique de plantation d’une grimpante est particulière, puisque le pied se situe à quelque distance de l’endroit où ses tiges vont grimper. Pour couvrir un mur, plantez le pied à 50 cm de ce dernier, surtout s’il y a des fondations qui empêchent de planter plus près. Orientez les tiges de la grimpante vers le mur, donc en la plantant en biais. Il est toutefois possible de planter une grimpante et de déporter sa végétation à 2 ou 3 m de là, en guidant les tiges vers l’endroit désiré. Comptez un an à deux ans pour parvenir à cet objectif. La glycine, la vigne de Chine (Vitis coignetiae) et la vigne de table commune sont les meilleures grimpantes pour cela.
Le saviez-vous ?
Le lierre a trois vies et, botaniquement, il a le même cycle qu’une liane tropicale. Les premières années, il rampe le long du sol à la recherche d’un support sur lequel grimper. Lorsqu’il commence à couvrir un support, il cesse de produire des rejets courant le long du sol. Au bout d’un temps variable (souvent plus de 10 ans), il se met à fl eurir. Il ne produit alors plus de rameaux grimpants et se comporte comme un arbuste au bout d’une tige grimpante, et ce de façon irrémédiable.
Maintenez le lierre sous contrôle
Retirez les pousses de lierre qui grimpent trop haut le long des troncs. La plante n’est pas nocive pour l’arbre car le lierre ne le parasite pas. En revanche, il se ramifi e et encombre la ramure de l’arbre lorsqu’il dépasse deux mètres de haut. Limitez-le à un manchon de feuillage ne dépassant pas la fourche de l’arbre qui le porte.
