Découvrez vite notre pense bête jardin du mois de septembre ! On commence par traiter et bichonner les arbres et les arbustes !
Pour changer du buis… et échapper à la pyrale, cette chenille qui dévore les buis jusqu’à l’écorce décourage plus d’un jardinier. La lutte passe par un piégeage, des pulvérisations d’insecticide et une lutte régulière tout au long de la saison. Si l’affaire devient trop contraignante, pourquoi ne pas remplacer le buis par des plantes moins sensibles ? Il y a le choix !
Au royaume des plantes qui servent à confectionner des haies basses et des topiaires comme le buis, il y a deux types de plantes. Les unes ressemblent au buis avec leurs petites feuilles rondes, les autres s’en éloignent radicalement. Toutes ont leurs avantages. Chez celles qui ne ressemblent pas au buis, on note une croissance rapide et une bonne résistance aux mauvaises conditions. C’est le cas du romarin (choisir la variété ‘Albus’, au port droit) ou de la filaire (Phillyrea latifolia), cette dernière résistant à de fortes gelées.
Les plantes se rapprochant du buis sont plus nombreuses. Parmi les meilleures, Ilex crenata ‘Dark Green’ et le pittosporum ‘Little Gem’ lui ressemblent à s’y méprendre complètement. Ils reviennent assez cher et ne sont pas faciles à trouver. Servez-vous-en pour confectionner des pièces d’exception, comme une boule de topiaire qui trônera au milieu d’un massif.
D’autres complètent la panoplie, comme le chèvrefeuille à topiaire (Lonicera nitida), jadis très employé, la véronique à feuilles de buis (Hebe buxifolia et H. pinguifolia), ainsi que le troène. Ceux-là sont plus abordables et bien adaptés à la confection de haies basses.
Le chiffre du jour
50 : c’est l’économie réalisée, en euros et par an, pour chaque arbre à feuilles caduques planté de façon à ce que son ombre climatise la maison en été mais laisse passer le soleil en hiver. Épargne et plantations font bon ménage !
