Composteur en pin et métal

Si vous êtes contre toutes les formes de gaspillage et que vous possédez un coin de jardin, alors cet objet doit faire partie de votre panoplie ! Car les composteurs diminuent le volume de vos poubelles et transforment les déchets organiques en compost, un amendement naturel que vous pouvez incorporer dans toutes vos plantations.

Le compost est une matière organique qui fermente au contact de l’oxygène, d’où l’importance de bien brasser des déchets qui le constituent ! La quasi totalité des détritus d’origine végétale peuvent être mis dans un composteur : fruits, légumes, céréales, épluchures, pain, sachets de thé, marc de café, mouchoirs en papier, essuie-tout, mauvaises herbes, tontes de gazon, feuilles mortes, plantes fanées, cendres, sciure, etc. À l’inverse, on évite de mettre dans son composteur un certain nombre de produits d’origine animale comme les restes de viande, de poisson, de produits laitiers, mais aussi les coques de noix, les litières animales, les bois contenant des colles, etc. Si les branches ne peuvent pas y être incorporées en l’état, leur passage dans un broyeur les transforme en matière « compostable ». Le compost ne doit pas être confondu avec du terreau car il est beaucoup plus riche et rééquilibre la richesse du sol… À utiliser donc avec parcimonie !

Le choix du contenant… et du contenu !

On peut composter ses déchets sur un simple tas, à l’ancienne, mais  il faut alors être patient : la décomposition de la matière non brassée est effective au bout de 8 à 10 mois ! Avec un bac à compost, vous réduirez ce délai, surtout si vous optez pour un composteur pourvu d’une manette afin de brasser les déchets contenus dans la cuve. Il faut également humidifier régulièrement le mélange pour accélérer la fermentation et donc la décomposition de la matière organique. Il faut garder en mémoire les proportions de déchets à incorporer pour obtenir un bon compost, fruit d’un bon équilibre dans le dosage ! Pour simplifier, on conseille de mettre dans son composteur : 50 % de déchets plutôt riches en carbone (feuilles mortes, tontes de gazon séchées, copeaux de bois, paille…) mélangés avec 50 % de matières azotées (épluchures, restes de cuisine, marc de café ou de thé, mauvaises herbes, fleurs fanées…).

Portrait-robot d’un bon compost !

Un compost prêt à être utilisé doit avoir une texture uniforme et on ne doit pas pouvoir distinguer les différents déchets qui le forment. De consistance grumeleuse, il doit dégager une agréable odeur d’humus et présenter une couleur bien sombre. Selon les composteurs et les déchets qui sont utilisés pour produire le compost, il faut compter entre 6 semaines et 4 mois de macération avant que le mélange soit utilisable au jardin comme au potager.

Truc de pro

L’emplacement du composteur doit être bien réfléchi : on préfèrera un endroit plat et discret mais pas trop éloigné de la maison. L’endroit doit également être bien ventilé, afin d’accélérer le processus de maturation du compost. L’installation peut se faire toute l’année, mais sa mise en place en automne, avec les feuilles mortes, se complète ensuite dès le printemps avec l’herbe coupée des premières tontes. Il est aussi utile de le surélever pour ne pas trop se baisser à chaque collecte du précieux compost !

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