Greffez vous-même un pommier

Dur mois que celui de février, qui ne déçoit jamais par ses froids prolongés ! Et pourtant le printemps frémit déjà, pour peu que vous mettiez le nez dehors afin de vous réjouir des narcisses qui pointent, de l’hamamélis qui commence à s’ouvrir, des hellébores orientaux maintenant bien en boutons… Mettez à profit le temps restant avant la ruée printanière en entretenant vos outils, en soignant les arbres, en repérant d’ores et déjà les plantes intéressantes dans les catalogues spécialisés, et en achevant sans tarder les plantations. Au jardin, l’essentiel sera de voir février du bon côté !

● Il suffit de disposer d’un jeune pommier et d’un rameau d’une variété à propager pour tenter cette méthode de multiplication, la seule adaptée au pommier, le semis et le bouturage ne donnant aucun résultat. Le rameau à greffer (ou greffon) doit comporter trois bourgeons. Taillez-en la base en biseau effilé, sur 3 cm de long, avec un cutter ou un couteau bien affûté. ● Choisissez le porte-greffe : un jeune pommier (sauvage), dont le diamètre de la tige mesure à la base, au moins cm et au plus 4 cm. Coupez le tronc à 50 cm environ, là où la tige est grosse comme le doigt. Fendez-la sur 5 cm de long avec un couteau tranchant ou un greffoir.

Avec la lame, écartez la fente et insérez-y le greffon, en le plaçant sur un des bords de la fente. Retirez la lame, puis ligaturez fermement avec du raphia pour forcer le porte-greffe à enserrer le greffon. Recouvrez de mastic à greffer le ligament et le haut du porte-greffe. Dans deux mois, vous saurez si votre greffe a pris !

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