Aidez les auxiliaires à passer l’hiver en leur offrant dès maintenant des refuges adaptés. Certains se mettent en effet en repos dès ce mois-ci.

une

La paille, pour les petits insectes

Le principe : un récipient de bois, comme une boîte à 5 côtés, est rempli de brins de paille sèche ou de toute autre sorte de tiges creuses. Elle est suspendue de façon à ce que la partie ouverte ne reçoive pas la pluie.

Ses points faibles : sert assez peu, comparé à une haie bocagère, et nécessite un bon bricolage pour que la paille ne s’échappe pas au cours de l’hiver (placer un grillage après remplissage).

Ses points forts : facile à faire, cela offre un bon refuge aux coccinelles et aux chrysopes, qui hibernent sous forme adulte.

Le tas de feuilles, spécial hérisson

Le principe : des feuilles sèches sont amoncelées en un dôme de 50 cm de haut par 70 de large. Elles peuvent être mélangées à de l’herbe sèche. L’endroit doit être tranquille et toujours situé au pied d’une haie.

Ses points faibles : il peut aussi servir de refuge à des campagnols ou des rats-taupiers (qui creuseront des galeries sous terre).

Ses points forts : il sert de zone de pré-compostage pour les feuilles mortes qui seront recyclées en paillis au printemps suivant !

L’hôtel à insectes, le plus polyvalent

Le principe : des loges d’environ 10 x 10 cm sont emplies de matériaux variés : tubes creux, mousse, brindilles, carton alvéolé, etc.

Ses points faibles : il n’est pas spécifique à une espèce donnée et s’avère moins efficace que les autres en ce qui concerne la protection globale du jardin. Son action est de toute façon très limitée.

Ses points forts : décoratif, il est aussi particulièrement pratique pour étudier la vie sauvage de près en observant ce qui s’y abrite. Un excellent cadeau pour des jardiniers en herbe !

Le tas de bois, pour les quadrupèdes

Le principe : des bûches sont empilées sur une hauteur d’au moins 50 cm et sans limite de hauteur. De la végétation au pied, au nord, sert d’isolant contre les courants d’air mais il est préférable de laisser dégagée la partie exposée au sud.

Ses points faibles : encombrant, il oblige à immobiliser une partie du jardin, sauf à l’intégrer comme élément de décoration (petit muret ou effet land art).

Ses points forts : il est apprécié des belettes et autres carnivores, qui se nourrissent à 95 % de rongeurs.

L’astuce de pro

Quelques mètres carrés laissés à eux-mêmes suffisent pour offrir un abri à une faune auxiliaire. Les ravageurs (cochenilles, pucerons, chenilles des plantes cultivées) ne proviennent pas de plantes sauvages mais d’autres plantes cultivées du voisinage. N’hésitez donc pas à attribuer une parcelle à vos amis invisibles !

Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon jardin & ma maison