Quels soins ?

Un jardin aquatique est un spectacle ravissant, qui serait cependant incomplet sans un banc… de poissons ! Voici trois bonnes raisons d’adopter quelques comètes, carpes Koï et autres ides mélanotes.

1. Ils sont ravissants et attachants

Avant même leur utilité fonctionnelle dans un bassin, les poissons sont avant tout décoratifs et leur contemplation apporte un certain bien-être. Ils sont le symbole de la vie au jardin, dans un style différent d’un animal domestique. D’ailleurs, ils s’habituent à leur « maître » qui pourra même leur donner à manger dans la main au bout de quelques mois ! Le plus classique est le poisson rouge, idéal pour les petits bassins, tout comme le shubunkin et le comète. Pour les volumes plus grands, la carpe Koï crée une atmosphère plus exotique. Les ides mélanotes, eux, ont une particularité : ils ne se déplacent qu’en banc. Enfin, les esturgeons se plairont dans un bassin à fond plat et sans palier car ils ont besoin d’espace.

2. Ils éliminent les moustiques

L’avantage principal de peupler son bassin de poissons, c’est d’éviter l’ambiance « mare aux canards et nid à moustiques ». Leur première action est en effet de détruire les larves d’insectes, tout en contribuant à l’équilibre biologique du bassin, car ils rejettent des excréments qui constituent de la matière organique ; celle-ci, en se dégradant, est bénéfique à la bonne croissance des plantes.

3. Ils nettoient parfois naturellement le bassin

C’est le cas surtout de la carpe herbivore ou « carpe Amour », le seul poisson, à vrai dire, qui a un rôle anti-algues. Elle raffole surtout de celles du type filamenteuse, mais elle peut aussi tout dévorer sur son passage, y compris les plantes aquatiques ! Sa toute-puissance dans le bassin peut alors devenir incommodante. En revanche, il faut bien reconnaître que même si la plupart des poissons sont indispensables au bon fonctionnement général d’un bassin, en mangeant les insectes, les débris organiques et les plantes abîmées dans l’eau, ils le salissent aussi et encouragent la prolifération des algues, toujours avec leurs déjections : le filtrage s’impose alors !

Les principes pour créer un environnement sain

• La pollution du bassin augmente avec le nombre de poissons. Dès la mise en œuvre de votre projet, pensez aux espèces et au nombre d’individus que vous allez choisir : les poissons rouges et les carpes Koï se reproduisent très rapidement, alors, pour éviter la surpopulation, n’excédez pas au départ les 10 Koïs ou les 2 esturgeons pour un volume de 10 m3.
• Une filtration adaptée est indispensable à la bonne oxygénation du bassin. Pour garder une eau claire – et donc des poissons et des plantes en bonne santé –, immergez une pompe qui alimentera un filtre UV de 3 W/m3 minimum couplé à un filtre biologique, placés hors de l’eau.
• Enfin, lors de l’introduction des poissons dans leur nouvel habitat, prenez soin de faire un test NO2 de nitrite, de vérifier le taux de minéraux et de mettre la filtration en marche 3 semaines avant de leur faire faire le grand plongeon… Et d’ailleurs, pas question de les jeter littéralement à l’eau ! Acclimatez-les dans un premier temps en immergeant le sac qui les contient dans le bassin, sans l’ouvrir tout de suite. Faites ensuite une entaille pour qu’ils sortent doucement.

Nos experts :
• Jonathan Garrier, Garda Aquatic : www.garda-aquatic.com • Christophe Lenotte, Expert-Bassin.com : www.expert-bassin.com

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