Evadez-vous avec les plantes de l'Himalaya

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1. Arc‑en‑ciel de rhododendrons
Un choix aussi vaste de rhododendrons dans des tailles aussi élevées ne se rencontre que sur les sols acides des rives de la Manche, de lʼAtlantique ou encore des lacs italiens, où ils bénéﬁcient dʼun climat humide et sans gros écarts de température.

Le + : Le feuillage persistant, eﬃcace en écran.
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2. Les rubans du Loropetalum
Avec ses ﬂeurs parfumées spectaculaires, du blanc au pourpre selon les variétés, cette Hamamélidacée chinoise reste le privilège de jardins bien arrosés et abrités (rusticité ‑10 °C).

Le + : La précocité de sa ﬂoraison, en mars.
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3. La diversité des jasmins
Seul le jasmin oﬃcinal blanc est méditerranéen, le jasmin dʼItalie (Jasminum humile) ou le rustique J. nudiﬂorum à ﬂeurs hivernales jaunes provenant des montagnes chinoises.

Le + : Les tiges grimpantes, faciles à palisser.
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4. Le Podophyllum fait de lʼeﬀet
Les jardiniers sʼextasient devant la grande feuille marbrée (jusquʼà 30 cm de large) de Podophyllum delavayi, aux ﬂeurs rouges en avril‑mai. Cette vivace himalayenne, de 30 cm de haut, se plaît à lʼombre et en sol frais.

Le + : Lʼeﬀet de masse avec 9 plants/m2
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5. Lʼétrange limbe dʼArisaema
Très à la mode sur les fêtes des plantes, ces fleurs sombres au parfum léger sont typiquement des plantes de sous‑bois. Elles peuvent attendre une à plusieurs années avant de se manifester. Nʼoubliez surtout pas lʼ arrosage au printemps et patience !

Le + : Lʼoriginalité des floraisons, à garder à portée de vue, en pot.
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6. Les primevères candélabres à lʼombre
Ces primevères asiatiques tardives (juin‑juillet) viennent dʼHimalaya (Primula polyneura, P. involucrata| ) ou du Japon (P. japonica). Toutes sont des montagnardes qui aiment les lieux humides et frais. Leurs hybrides bien rustiques sʼadaptent à différents types de sol, pas trop lourds cependant et toujours un peu humides en été.

Le + : Mêlez les hybrides pour former une vague très colorée.
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7. Des iris pas comme les autres
Les iris himalayens présentent des fleurs découpées, remarquablement dessinées, de très bonne tenue et de longue durée, que ce soit Iris clarkei, I. confusa, I. chrysographes ou I. milesii. Ce dernier est tardif, presque estival et supporte un peu de sécheresse en été. Il tient jusquʼà ‑15°C, à mi‑ombre ou au soleil selon le climat, en terre plutôt humifère.

Le + : Iris milesii est assez tolérant au calcaire.
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8. Des hortensias au poil si doux
Les Hydrangea aspera séduisent par leur feuillage doux comme du velours et leurs grandes inflorescences soyeuses. On en cultive différents clones plus ou moins réguliers et précoces, tous de belle envergure. Ils nʼaiment ni le plein soleil, ni la sécheresse, et nécessitent un arrosage estival. À rechercher également, Hydrangea heteromalla, un autre himalayen assez haut (3 m) à fleurs blanches.

Le + : Ils acceptent des sols divers, légers de préférence.
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9. Le pavot bleu fait toujours rêver
Il faut lʼavoir vu une fois dans sa vie, ce bleu indescriptible, le plus souvent dans un jardin anglo‑normand ! Quant à le réussir, cʼest une autre histoire... Meconopsis betonicifolia ne se plaît quʼen sol riche, bien drainé, sans calcaire, à lʼabri du soleil mais cependant à la lumière. Il apprécie les hivers froids et secs et les étés doux et très humides. Il nʼest guère vivace, et se comporte plutôt en bisannuel.

Le + : Quand il se plaît, il est rustique jusquʼà ‑20 °C .
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10.Une gentiane venue de loin
La gentiane bleue de Chine (Gentiana sino‑ornata) ressemble à sʼy méprendre à la gentiane de Koch quʼon rencontre dans les Alpes, à ce détail près quʼelle ﬂeurit en automne et plutôt à mi‑ombre, contrairement à celle de nos prairies dʼaltitude. Aucune des deux nʼest facile apprivoiser, succombant à lʼhumidité stagnante, surtout en hiver, et aux sols pauvres surtout sʼils sont calcaires.

Le + : Cʼest dans la rocaille quʼelle sera bien mise en valeur.
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11. La fine fleur du Campylotropis
Promu il y a peu par les pépinières Hennebelle, Campylotropis macrocarpa se révèle tout à fait adapté à nos jardins. Sa légèreté interpelle, surtout en automne lorsquʼil est coiﬀé dʼun nuage de ﬂeurs en papillons, en harmonie avec les asters . Lʼarbuste (2 à 3 m de haut) est plus vigoureux si vous allégez les sols lourds à la plantation et rabattez les branches en ﬁn dʼhiver.

Le + : Plantez‑le près des asters, en totale harmonie dʼautomne.
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12. La sophistication des Roscoea
La dissymétrie des pétales donne des allures dʼorchidées à ces himalayennes de la famille des gingembres. Elles vivent au ras du sol sur gravier ou dans une rocaille, plutôt à lʼombre et au frais dans des poches dʼhumus. Les souches sont bien vivaces et les ﬂoraisons se succèdent du printemps à lʼété selon les espèces (une vingtaine).

Le + : Ils se plaisent en pots, où on proﬁte mieux des ﬂoraisons.
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La pureté du petit Exochorda
Les variétés cultivées dʼExochorda se nomment ʻThe Brideʼ (la mariée) ou ʻNiagaraʼ , en référence aux cascades de ﬂeurs immaculées qui le recouvrent entièrement en mai‑juin. Le spectacle est relativement éphémère, mais lʼ arbuste (2 m de hauteur maximum) est très facile à placer. Il craint un peu le calcaire.

Le + : Idéal pour animer une plate‑bande ensoleillée.
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Les couleurs dʼEuphorbia griffithii
Cette vivace de ﬁn de printemps est un classique des plates‑bandes à lʼanglaise. Il en existe deux cultivars aux ﬂeurs orange intense de longue durée sur un feuillage remarquable semi‑persistant, sombre chez ʻDixterʼ et glauque chez ʻFire Glowʻ .Cette himalayenne diﬀère de nos euphorbes méditerranéennes adaptées à la sécheresse.

Le + : Elle résiste jusquʼà ‑20 °C en sol léger et humifère.

Ces plantes du Toit du monde présentent de bonnes capacités d’adaptation dans nos jardins. Elles offrent des fleurs et des feuillages originaux, avec une étonnante diversité.

Evadez-vous avec les plantes de l’Himalaya

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