Cerise "Stark Gold"

N’oubliez pas de… ● Surveiller l’état des fruits gardés en cave, en particulier les pommes : les plus fragiles se gâtent durant les premières semaines de conservation. ● Retourner les potirons, afin qu’il ne se forme pas de poche d’air humide en dessous. ● Récolter les blettes, les laitues d’hiver, les choux-fleurs et les cardons […]


N’oubliez pas de…

● Surveiller l’état des fruits gardés en cave, en particulier les pommes : les plus fragiles se gâtent durant les premières semaines de conservation.
● Retourner les potirons, afin qu’il ne se forme pas de poche d’air humide en dessous.
● Récolter les blettes, les laitues d’hiver, les choux-fleurs et les cardons : ils supportent mal les grands froids.
● Diviser les framboisiers en arrachant des rejets avec une longue portion de rhizome (tige souterraine) et replantez-les à 15 cm de distance.
● Commencer la taille des arbres fruitiers. Appliquez un premier traitement à base d’huiles végétales en cas d’infestation de pucerons lanigères (amas cotonneux).

Comment choisir : De bonnes cerises…pour tous les goûts !

Il existe des cerises de différents types qui n’ont pas toutes les mêmes utilisations : choisissez celles qui vous conviennent. (Voir photos 1 à 4)

● Le type bigarreau est le plus courant. Ses fruits sont croquants, assez peu juteux et la chair est rouge foncé ou blanche. C’est la cerise à croquer, qui donne généreusement à condition de l’entourer de plusieurs variétés. Outre les classiques bigarreaux rouges (‘Burlat’, ‘Reverchon’, ‘Van’), il existe des variétés à fruits clairs, comme ‘Napoléon’, ‘Rainier’. Plus tardives, elles sont plus sensibles à la mouche de la cerise.

● Les guignes comme ‘ Early Rivers’ ne sont que rarement proposées en jardinerie et chez les pépiniéristes spécialisés. Leur chair molle et leur saveur douce excellent en confiture.

● Les griottes (ou amarelles) forment des fruits très acides, d’un rouge translucide caractéristique. Leur fruit n’est pas apprécié cru mais donne une confiture très parfumée. ‘Montmorency’, de petite taille, est la plus classique.

● Enfin, les cerises vraies comme ‘Anglaise Hâtive’ ont la chair assez molle, le jus foncé et une saveur acidulée.

Isolez les racines du calcaire (Voir photo 5)

● Si le calcaire affleure, plantez les arbres fruitiers dans un très large trou de plantation. Excavez 4 à 5 fois le volume de la motte, voire plus. Rapportez de la terre non calcaire, un peu argileuse, et installez le sujet.

● Arrimez l’arbre à un tuteur et faites chaque année un apport de fumier frais au pied, en hiver, sur 5 cm d’épaisseur.

Le froid ne nuit pas au persil (Voir photo 7)

Semez dès maintenant cette aromatique capricieuse, sans vous soucier de la météo. Le persil a en effet besoin de stratifier, c’est-à-dire de subir une succession de froids et de redoux pour bien lever. Au fond d’un sillon peu profond (3 cm), disposez les graines espacées de 1 cm. Recouvrez à peine de terre sableuse… et oubliez ! Si vous souhaitez obtenir du persil en pot, procédez de même, en enterrant le pot à ras du sol, au pied d’un mur. En pleine terre, le pouvoir germinatif des graines s’étend sur plusieurs années.

Mettez les poireaux au pied du mur

Déplacez-les en jauge, plutôt que de les garder au beau milieu du potager. Non seulement vous les aurez sous la main au moment de les consommer, mais vous libérerez la place pour effectuer les travaux d’hiver. (Voir photos 8 et 9)

Courges ôtées

Arrachez les plants de courges (potirons, courgettes…) si ce n’est pas encore fait. Ne les placez pas au compost, car elles abritent à coup sûr les germes de l’oïdium. Vous pouvez vous en servir comme paillis au pied des plantes d’ornement, qui elles, ne risquent rien.

Persil frisé pour déco permanente

La forme à feuilles plates est la plus savoureuse. Le persil frisé a toutefois l’avantage de garder bonne mine durant l’hiver : semez-en en godet, de la même façon que pour le persil plat.Ces plants vous serviront comme plante à feuillage dans les jardinières de printemps ou comme ornement dans les plats cuisinés !

Badigeon sur tronc

Dans un seau, mélangez de l’argile tamisée ou de la chaux à du charbon de bois frais avec de l’eau, afin d’obtenir une pâte liquide. Appliquez-la généreusement au pinceau sur les troncs d’arbres fruitiers, du sol jusqu’aux premières branches. Opérez par temps sec, afin que la couche sèche bien. Cette couche étouffe les formes hivernantes de maladies et de ravageurs.

Conseils réalisés par Jean-Michel Groult. Dessins Liliane Blondel – Jardinel Cécile Landowski
Mon Jardin & Ma Maison N°598 Novembre 2009

Et aussi… Les légumes racine prêts pour l’hiver , Plantez vos topinambours!

À propos de l’auteur
Sylvie Bendavid, assistée de Franck Talbourdet
Sylvie Bendavid, assistée de Franck Talbourdet
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