Sur pieds

Pour se constituer un répertoire de favorites, embellir un coin de plantations et identifier facilement les variétés, rien de tel que l’étiquetage… À pratiquer de mille manières !

C’est au potager et au jardin d’ornement que les étiquettes sont surtout utiles. D’abord pour repérer les végétaux qui se plaisent sur ce bout de terrain et se souvenir de leur nom, au moment de passer une nouvelle commande. Ensuite, pour bien retrouver qui est où en plein hiver, alors même que la plante est très dépouillée. Enfin pour mettre en valeur l’espace, en jouant avec les mots ou les noms.

Les plus durables sont en ardoise, ne craignant ni le gel ni la pluie, et ne s’oxydant pas. Bien fichées en terre, elles ne redoutent même pas que le vent les emporte. Pour écrire, il suffit d’utiliser un feutre à encre indélébile. Blanc de préférence, plus lisible, mais qui rappelle aussi la craie de nos ardoises et autres tableaux d’enfance. Autre option : les étiquettes en bois ou en zinc, souvent très décoratives.

Mais tous les champs de la créativité sont ouverts et chacun peut s’amuser à créer ses propres étiquettes personnalisées. Des galets peuvent ainsi servir de supports d’écriture, ou encore des petits pots en terre plantés à l’envers sur un piquet. On peut aussi graver des planchettes, taillées en pointe pour les fixer aisément en terre.

Pensez à faire participer les enfants à ces petits excercices de bricolage. Car ces belles étiquettes, plantées au milieu de la ciboulette, du thym, des carottes ou des laitues, leur permettront de se familiariser avec les plantes du potager…

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