Achetées à racines nues, en godet ou déjà en place dans le jardin, les fleurs vivaces se prêtent en mars à toutes les plantations et transplantations !
Déplacez les encombrantes
Lorsqu’elles pointent de terre, les vivaces qui ne sont pas à la bonne place sont prêtes à être transplantées. À la fourche, soulevez la souche en conservant une belle motte avec le maximum de racines. Replantez-les aussitôt à l’emplacement souhaité, dans un vaste trou creusé au préalable. Avec un bon arrosage après la mise en place et quelques pelletées de compost, elles fleuriront cette année comme si de rien n’était !
Pour celles à racines nues
Plantez rapidement les vivaces achetées à racines nues (en pochette). Faites-les tremper durant une heure si elles sont un peu flétries. Installez-les dans une petite fosse avec de la terre mélangée à du compost bien décomposé (pas de fumier frais ni de feuilles mortes). Les gros bourgeons, comme ceux des pivoines et des hostas, doivent se trouver à moitié enterrés, sans que les racines n’apparaissent à l’air libre. Protégez les jeunes pousses avec un paillis et arrosez bien tout au long de l’année pour les aider à s’installer.
Le bon niveau !
Ne vous embêtez pas à défaire la motte d’une vivace en godet, car il n’y a pas de risque de « chignonnage » comme avec les arbustes ou les arbres. Le point important de la réussite repose sur la profondeur du trou de plantation. Il doit laisser affleurer le collet de la plante, c’est-à-dire la partie située entre les pousses (ici, d’une hémérocalle) et les racines. Trop peu enterrée, la vivace va souffrir cet été. Placée trop en profondeur, elle risque de pourrir, surtout en sol argileux. Couvrez donc de 1 cm la partie supérieure de la motte pour ne pas risquer de vous tromper.
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