3 terrasses pour 3 styles !

1) En ville, une terrasse à l'esprit campagne

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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
Au troisième étage, cette terrasse luxuriante offre un morceau de campagne au coeur d’un quartier animé, pour le plaisir de déjeuner dehors du printemps à l’automne.

Photo : La terrasse se divise en plusieurs petits espaces séparés par des plantes en bacs ou en pots. Chaque endroit a ainsi un usage particulier : le coin repos se niche à gauche de la salle à manger d’été, et pour arriver au cabanon et au coin jardinage on passe sous une seconde pergola en contournant les plantations.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne

L’idée de départ était de créer un petit coin de verdure qui ressemblerait à s’y méprendre à un vrai jardin. Les propriétaires de ce lieu sont attachés à la ville et à leur quartier proche de toutes commodités, mais ils aiment aussi le foisonnement végétal caractéristique de la campagne, avec une préférence pour les plantes méditerranéennes.
Ces plantes de climat doux aux couleurs gris bleuté donnent le ton de la décoration, oscillant entre le bleu, le violet, le pourpre et le blanc.
Photo : tout au bout de la terrasse, un dernier petit coin accueille une table et des chaises pour l’apéritif en été, les travaux divers de jardinage ou la confection des bouquets. Une petite fontaine en rafraîchit l’air et anime l’endroit de son doux murmure.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
Le paysagiste Hugues Peuvergne a transformé les 60 m2 de leur terrasse en un espace paysagé aussi sauvage que possible. Le microclimat favorable qui y règne, très chaud en été et protégé des vents, convient parfaitement aux eucalyptus et aux oliviers, à la lavande, au jasmin et aux agapanthes.

Photo : au milieu de cette luxuriance, un transat attend que l’on s’y installe pour lire ou se reposer au calme. Une fois assis là, on oublie que l’on est en plein Paris, n’ayant qu’une profusion de plantes pour tout horizon et le chant des oiseaux en bruit de fond.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
Au départ, la terrasse nue comportait déjà un caillebotis de bois au sol, posé sur plots pour faciliter l’évacuation des eaux. Structurer cet espace a été le premier travail réalisé : de grands bacs garnissent les bords extérieurs et séparent aussi la surface en deux parties.

Deux pergolas en châtaignier brut apportent relief et ombrage. La première s’adosse au mur de l’appartement, à la sortie de la cuisine et protège la table des rayons du soleil. La seconde, plus petite, forme une séparation visuelle entre le côté salle à manger et salon d’extérieur, et le coin fraîcheur animé d’une fontaine.
Photo : une grande table a été installée juste à la sortie de la cuisine pour faciliter le transport des plats et de la vaisselle. Elle bénéficie de l’ombrage de la pergola et, le soir, de la lumière de l’appartement. Aucun éclairage n’est donc prévu dans cette partie.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
L’habillage des murs par des plantes grimpantes comme la plantation de grands arbustes a fait disparaître les limites de la terrasse, ce qui agrandit visuellement les lieux.

Pour appuyer cette idée d’une continuité végétale au-delà de la surface aménagée, le pourtour est équipé de bacs hauts et larges qui accueillent des plantes aux feuillages généreux retombant par-dessus. Dissimulant les garde-corps et presque totalement les bacs, on a l’impression d’être dans un jardin de plain-pied.
Photo : les plantes de climat doux sont ici à leur aise, bien exposées et protégées des vents. Un jasmin persistant s’accroche à la façade en compagnie d’un rosier pour atténuer l’emprise visuelle de cette dernière.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
Seuls les toits des immeubles alentours rappellent la hauteur de la situation. Autre astuce, un véritable cabanon en matériaux de récupération a été construit sur place par Hugues Peuvergne. Il cache habillement un mur mitoyen aveugle. Pour occulter totalement cette séparation, son toit a été surélevé grâce à des lavandes en pots.

Photo : Accessible par deux grandes baies vitrées, la terrasse prolonge l’espace intérieur. Vu depuis l’appartement, le foisonnement des plantes escamote totalement les immeubles environnants.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
Le poids des grands bacs pouvait devenir un problème avec cette végétation abondante, car 250 à 300 kg seulement au mètre carré sont autorisés. Ils ont donc été choisis en matière plastique légère, puis recouverts de zinc (Arzinc) pour améliorer leur aspect. Le paysagiste les a ensuite remplis d’un mélange de terre et de matériaux drainants qui allègent l’ensemble.

Ces plantes de climat doux aux couleurs gris bleuté donnent le ton de la décoration, oscillant entre le bleu, le violet, le pourpre et le blanc.
Photo : bambous, lavandes, buis, rosiers et plantes vivaces finissent par masquer presque complètement les bacs qui les accueillent. On a alors l’impression d’avoir un véritable jardin de pleine terre.
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1) En ville, une terrasse à l’esprit campagne
La répartition des bacs sur la terrasse a été soigneusement calculée pour éviter une surcharge susceptible de pincer le revêtement étanche. Le choix de l’arrosage a lui aussi pris en compte cette contrainte : il s’effectue par un goutte-à-goutte et des microasperseurs à raison de plusieurs déclenchements peu importants programmés par 24 heures.

Plusieurs petits arrosages valent mieux qu’un seul : on évite ainsi que l’eau ne stagne au fond des pots et n’augmente la charge au mètre carré. C’est également préférable pour les plantes. Bien sûr, aucun bac n’est posé sur la dalle de caillebotis permettant l’accès au trou d’évacuation des eaux. Régulièrement, cette dalle est soulevée pour vérifier et nettoyer l’évacuation. C’est le b.a.ba de l’entretien sur une terrasse aussi fournie en plantes qui renouvellent régulièrement leurs feuilles !
Photo : la petite pergola forme un rétrécissement pour marquer la séparation entre les deux principaux espaces de la terrasse. Réalisée en châtaignier brut, elle garde un air bucolique. Ce bois très dur et résistant accepte une humidité temporaire sans s’altérer.
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2) Un «jardin» contemporain
L’objectif principal était de végétaliser les terrasses pour limiter la réflexion intense de la lumière sur le sol minéral et les toitures. Les feuillages verts et gris se sont accordés à la couleur du cuivre vieilli, présent sur l’ensemble des toits et des murs du dernier étage.

Au sol, fontaines et bacs ont été réalisés sur mesure par Francis Arsène (Arzinc), designer et artisan qui travaille le zinc en lui donnant un bel aspect patiné.
Photo : tout l’art de cet aménagement réside dans le fait de ménager des perspectives tout en préservant les espaces plus intimes comme le coin repas ou détente. Au sol, le blanc minéral des dalles d’origine a été atténué par endroits avec des caillebotis en bois, du gazon synthétique et des dalles de galets plats.
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2) Un «jardin» contemporain
Pour se conformer au poids maximal autorisé ici (de 250 à 350 kg au m2), les plus grands bacs ont été disposés le long des murs porteurs et de nombreux autres posés sur roulettes afin de changer facilement leur position au fil des saisons. Cela permet aussi de modifier l’ambiance générale, pour renouveler l’intérêt paysagé de l’aménagement année après année.

Photo : sur cette partie de terrasse, la couleur des dalles se marie avec celle du mobilier de jardin en métal laqué argenté et toile de Batyline (Fermob). Une bordure de vivaces fleuries et de fétuque grise renforce ces tonalités.
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2) Un «jardin» contemporain
Abri de jardin, petite serre et pergola métallique sont aujourd’hui intégrés à la conception des lieux. Les plantes viennent y ajouter formes et mouvement pour rendre l’espace plus vivant.

Photo :En fonction des saisons et des envies, l’espace extérieur se module pour accueillir une table et des chaises comme ici à l’ombre d’un olivier et d’un figuier, petit coin de Provence.
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2) Un «jardin» contemporain
Les espèces ont été soigneusement choisies en fonction de leur emplacement, car la forte chaleur en été, le froid intense en hiver et les vents desséchants leur rendent la vie dure.

Des agaves résistants à la sécheresse aux laurierstins persistants en passant par les cognassiers du japon utilisés en brise-vent, toutes les plantes ont leur rôle à jouer.
Photo : une sortie d’eau sur chaque terrasse permet d’arroser les plantes et de nettoyer le sol facilement. La colonne de la fontaine cache le programmateur d’arrosage. On peut aussi s’y laver les mains, rincer les outils ou s’y désaltérer selon les besoins. Design et frugaux, des agaves sont plantés en pots galvanisés (Truffaut).
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2) Un «jardin» contemporain
Comme la propriétaire apprécie les tailles à la japonaise, elle conduit de nombreux arbustes « en nuage », ce qui limite aussi leur prise au vent. La rigueur de ces formes est adoucie par des pots de graminées vaporeuses, dont le miscanthus qui monte à plus de 3 m de haut en été.

Certains bacs accueillent aussi eau et plantes aquatiques, pour rafraîchir l’atmosphère au plus fort de la saison chaude.
Photo : quelques grands bacs sont consacrés à la végétation aquatique. Nénuphars, iris d’eau et jonc à spirale donnent une impression de fraîcheur entre ciel et dalles de pierre. En hiver, les feuillages disparaissent, les souches sont rentrées hors gel dans la serre afin de nettoyer ces mini-bassins.
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2) Un «jardin» contemporain
Photo : dans ce petit coin paisible, un bain de soleil (mobilier d’extérieur Fermob) vient se placer au pied d’un petit arbre taillé en nuage ce qui accentue l’inspiration « zen » de l’endroit.
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2) Un «jardin» contemporain
Au sol, les dalles minérales texturées et posées sur plots étaient d’origine. Ewa Develon a gardé ce revêtement clair dans les endroits bien pourvus en végétaux.

Photo : du côté de la terrasse la plus étroite, le parcours est rythmé le long de la façade en cuivre oxydé par les pots très hauts des lauriers-tins. En été, la pergola en métal se recouvre de plantes grimpantes.
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2) Un «jardin» contemporain
La lumière du jour, très forte dans ce contexte de plein ciel, se prolonge tard le soir, puis est relayée par un éclairage différent selon les espaces à mettre en valeur. Des spots solaires plantés dans les pots et des guirlandes lumineuses balisent le chemin.

Cet éclairage d’ambiance est doublé par des appliques murales installées lors de la construction de l’immeuble. On peut ainsi lire ou dîner dehors en profitant de la douceur des soirées à la belle saison.
Photo : inestimable à Paris, la vue dégagée qu’offrent certains immeubles de belle hauteur porte ici sur la Seine et une partie de la ville. On a donc préservé cet angle de vue sur une partie de la terrasse en y plaçant uniquement des plantes et arbustes de faible encombrement.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
Peu élevée, cette terrasse de la région parisienne tout de bois vêtue propose une mise en scène basée sur des formes géométriques. Une façon de rythmer la vue et les circulations.

Une pergola était indispensable à cette exposition sud-ouest : elle enveloppe la forme saillante du salon et sert de support à des plantes grimpantes caduques qui ombragent les lieux en été mais laisse la lumière entrer généreusement dans le salon en hiver.
Photo : sur la terrasse, l’espace repas se trouve entre la sortie de la cuisine et le retour du mur du salon. Table et chaises servent à l’occasion à prendre un rafraîchissement entre amis. Parmi la végétation, la silhouette du cordilyne apporte une touche d’exotisme.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
Sur cette terrasse de 80 m2, eau et gazon n’ont pas été les plus simples à installer, mais le résultat donne envie de rester dehors pour en profiter à chaque heure de la journée.

Cultiver des plantes aromatiques, entendre le ruissellement de l’eau et être protégés des immeubles en vis-à-vis constituaient les principaux desiderata des propriétaires. Ils ont aussi demandé au paysagiste Christian Fournet de créer des ambiances différentes et surtout un carré de véritable verdure.
Photo : en terre cuite, les pots élancés garnis de boule de buis participent à la mise en scène graphique des lieux. Certains ont été placés dans un endroit plus resserré de la terrasse, là où l’étroitesse du passage ne permettait pas la mise en place de larges bacs.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
La surface de plancher n’excède pas ici 40 m2, mais apporte une unité dans les espaces de circulation. Le bois employé, de l’Ipé imputrescible, est similaire à celui de la pergola et des bacs.

Il est posé et vissé sur des lambourdes avec des vis apparentes afin de faciliter le démontage de quelques lattes quand il devient nécessaire de nettoyer en dessous.
Photo: les bacs de différentes hauteurs créent des niveaux et décrochements qui animent l’espace. Cette astuce de niveaux a aussi permis l’installation d’un grand bac pour faire pousser une pelouse et d’un second bac étanche accueillant une fontaine.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
À chaque sortie de l’appartement sur la terrasse correspond une ambiance particulière, donnée par la disposition des bacs, le choix des végétaux, le mobilier et un traitement de sol différent.

Cette volonté de départ pouvait paraître complexe à mettre en oeuvre, en réalité elle divise l’espace de façon précise, ce qui a pour effet de confirmer les usages de chaque endroit. La circulation se fait aisément sur le plancher en bois , et laisse la possibilité d’accéder dans un périmètre plus large aux espaces particuliers. Ces derniers participent aux axes de vue principaux, mais ne sont pas des passages obligatoires.
Photo : la hauteur des plus grands bacs atteint 80 cm afin de planter des arbustes hauts tout en ayant une charge totale réglementaire : le bac est rempli de polystyrène expansé sur les 3/4 de sa hauteur, dans lequel les mottes des gros arbustes sont enfoncées.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
Au-delà du plancher bois, la pierre s’intercale dans les recoins créés par les bacs, volontairement posés en escalier, en plan et en hauteur. Cela renforce le jeu de lignes, déjà présent avec la pergola, les lattes du plancher et la rambarde garde-corps.

Un autre jeu… mais de formes prend position dans l’espace grâce aux carrés de la fontaine et de la pelouse. Cette dernière repose l’oeil quand le soleil brille et met en valeur les pétales d’ardoise (HMT) de la fontaine. Ce contraste des couleurs s’harmonise avec la teinte chaude des bacs en bois qui forment une structure forte autour de la terrasse, pour mieux faire oublier l’environnement extérieur.
Photo : les inclusions minérales dans le plancher apportent une teinte bien contrastée quand le sol est mouillé. Elles se nettoient aussi facilement que ce dernier.
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3) Un jardin graphique qui joue avec les matériaux
Photo : quelques pots en terre cuite sont indépendants de la structure générale, et participent à l’idée d’un décor qui peut changer au gré des envies. La couleur argentée des pots et du mobilier de jardin s’associe idéalement avec celle des pittosporums, de l’olivier et de l’armoise plantés dans les bacs.

Aménager une terrasse en jardin est souvent le rêve des citadins. Mais quelques règles strictes et précautions d’usage sont à respecter pour jardiner en toute sécurité et jouir pleinement de ce havre de paix.

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