Groseilles "Gloire des sablons"

Croquants, craquants, picotants… leur cueillette est une fête et le panier reste rarement longtemps plein. Avec une large palette de variétés insoupçonnées, les petits fruits dits rouges n’ont pas fini de vous surprendre… .

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Fraises, framboises, groseilles… de vrais trésors des jardins à cultiver. Mais savez-vous que ces espèces communes ne représentent qu’une infime partie des richesses que vous pouvez trouver dans leur catégorie ? Outre des variétés nouvelles ou mal connues, il reste à explorer les formes inattendues des plantes classiques, dotées de fruits jaunes ou blancs, par exemple. Autant de saveurs inédites qui vous attendent… Un profil séduisant : elles produisent beaucoup et occupent peu de place. Les petits fruits ou fruits rouges (bien qu’ils n’aient pas tous cette couleur) sont une providence pour les jardins les plus exigus, y compris ceux en milieu urbain. Certaines espèces, comme les fraisiers, framboisiers ou ronces, sont de surcroît remontantes, offrant ainsi deux récoltes entre mai et octobre.

Si la saveur musquée des fraises, des framboises et des mûres n’est pas forcément du goût de tous, pourquoi laisser passer l’occasion d’aller en découvrir d’autres variétés, aux fruits jaunes ou blancs, au goût sucré et moins fortement marqué ? Il en va de même des groseilles, dont les formes à baies claires (roses ou blanches) sont nettement moins acidulées que les rouges.

À côté des classiques, diversement revisités au fil du temps et toujours améliorés, on trouve également des nouveautés, comme les fraisiers à fleurs roses, ou les mûres remontantes, voire des cassis autofertiles, ou des groseilliers à maquereau résistants aux maladies et qui apportent un surcroît de commodité au jardinier.

Demandant peu de tailles et de soins généraux, tous ces petits fruits doivent surtout être mis à l’abri des nombreux gourmands qui les guettent, à commencer par les oiseaux, renards et chiens, sans parler des petites mains habiles de nos chers bambins. Un peu d’attention et une plantation bien organisée permettront d’y faire face. Enfin, la plupart de ces arbustes et sous-arbrisseaux se propagent aisément, par stolons pour les fraisiers, par bouturage pour les autres, ce qui permet de renouveler ou d’augmenter les plantations à bon compte.

Dans tous les cas, prévoyez de la place pour les plantes, toutes appréciant une situation aérée. Ainsi, si vous les cultivez en bacs ou pots sur une terrasse, n’installez qu’un individu par contenant. Évitez-leur le soleil brûlant, presque toutes préférant nettement la mi-ombre.

Les principales catégories de petits fruits restent sans doute les fraisiers, groseilliers et framboisiers, les mûres (ronces) n’étant qu’une variante de ces derniers, d’où les divers hybrides apparus ces dernières années. Pour faire dans le peu commun, il existe certes de toutes dernières nouveautés, mais certaines vieilles variétés qui sont restées peu connues, se distinguant par la couleur ou la saveur de leurs fruits, créeront encore la surprise au jardin et dans les assiettes. Leur prix modique permet d’en établir sans remords une aimable collection.

Blanches, roses ou rouges ?


Il est facile de mesurer la différence entre les groseilles sauvages, encore présentes dans nos bois jusqu’en région parisienne, et les sélections et hybrides obtenus au fil des siècles, tant par la taille que l’abondance des fruits. Un bon choix de variétés permet d’en récolter de juin à août. Les formes roses, telle « Gloire des Sablons », ou blanches, comme « Versaillaise blanche », sont moins acides que les rouges.

Belles américaines

Certes, il est toujours possible d’aller glaner les mûres au long des chemins. Leurs épines et le caractère par trop conquérant de nos espèces indigènes leur ont interdit l’accès à nos jardins. Les formes inermes à très gros fruits que l’on trouve aujourd’hui sont de provenance strictement américaine. Elles sont également à l’origine des hybrides framboisier/ronce (« Tayberry », « Longanberry »…) aux qualités variables.

Tout en couleur

Les fraises ont toujours été appréciées et cultivées au jardin. Seules celle des bois et ses variétés remontantes ont longtemps été connues, jusqu’à l’importation d’espèces sud-américaines, à gros fruits, d’abord cultivées en Bretagne puis essaimant dans le monde entier. Le nec plus ultra actuellement est offert par les variétés à fleurs roses, à la fois ornementales et productives.

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