Récolte de mélisse officinale

C’est en plein été que les plantes aromatiques sont les plus riches en huiles essentielles. Le meilleur moment pour en faire provision !

La composition aromatique des plantes à huiles essentielles – ces composés qui confèrent à certaines aussi leurs vertus en herboristerie –, varie fortement selon les saisons, surtout pour la sauge officinale, le thym, le romarin et la sarriette. Elle atteint son maximum lorsque les plantes ont un peu soif, juste au moment des plus fortes chaleurs, après la floraison du printemps. Dans la nature, les composés aromatiques constituent un effet défense contre les animaux brouteurs, plus affamés en été.
Profitez-en pour les cueillir afin de les utiliser plus tard. Récoltez les feuilles le matin ou le soir, en préservant les fleurs autant que possible. Faites-les sécher à l’abri de la lumière, dans un endroit aéré. Lorsque les feuilles sont parfaitement sèches, enfermez-les dans un récipient étanche et conservez-les à l’obscurité pour préserver leurs saveurs très volatiles. Solution alternative : vous pouvez également les congeler fraîches, après les avoir hachées rapidement, mais leur saveur sera plus verte.

Ciboulette en stock

Récupérez les inflorescences sèches : elles contiennent une bonne quantité de graines qui peuvent être semées et qui lèvent très facilement. Il vous suffit de tapoter ces « têtes à graines » au-dessus d’une terrine de semis, puis de couvrir graines et bribes d’une couche de 5 mm de terreau fin. Tenez humide et au soleil. Les fins brins de ciboulette apparaissent en 15 jours à peine. Vous aurez alors de quoi vous confectionner une bordure entière, en repiquant les plantules l’an prochain, à 15 cm d’écart, directement en place.

Feuille de cassis : un remède elfique maison

Confectionnez votre propre mélange pour infusions à partir de ce que le jardin vous offre. Le remède elfique combine différentes plantes en quantités égales, à sécher au préalable : fleurs de tilleul, pétales de roses anciennes, feuilles de cassis, sauge officinale, citronnelle, feuilles de framboisier, mélisse, marjolaine…

Le romarin, à garder toujours jeune

Là où il se plaît, cet arbuste peut atteindre 2 m de haut, formant beaucoup de vieux bois. Or ce sont les jeunes pousses qui ont le plus d’intérêt en cuisine. Taillez-le donc assez bas, à 50 cm, pour profiter de repousses aux tendres tissus. Coupez-le, à la cisaille, toutes les six semaines jusqu’en septembre (octobre en climat doux).
Il existe plusieurs variétés de romarin, à la saveur plus ou moins forte. Le meilleur en cuisine est le puissant ‘Tuscan Blue’, suivi de ‘Mrs Jessop’s Upright’, à la saveur épicée et de ‘Collingwood Ingram’ aux notes plus proches du pin et du gingembre. Une fois que vous les aurez goûtés, vous ne verrez plus le romarin de la même manière ! Plantez-les avant la fin août en climat frais.

© B&G médias

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