Gros plan sur 15 plantes qui fleurissent l'hiver !

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L’andromède, délicate beauté
Ces fines clochettes apparaissent en mars ou avril selon les variétés : en préférant Pieris floribunda à P. japonica, les boutons blanc et vert arrivent en hiver. L'arbuste persistant est petit (2‑3 m), rustique. Il craint le calcaire et le plein soleil.
>> Le + : Des pousses colorées au printemps, rouges chez certaines variétés.
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Le camélia surprend toujours
N'est‑ce pas la plus belle fleur de l'hiver? Les variétés semi‑doubles appartiennent en général à des lignées vigoureuses, ici Camellia williamsii .
>> Le + : Une fleur sans trop de pétales est plus équilibrée face aux intempéries.
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Pas frileux, le laurier‑tin !
Sauvage sur les terres sèches de Méditerranée, il ne craint ni le froid, ni les embruns, ni la pollution, et fleurit durant tout l'hiver. Dans les régions froides, abritez‑le du vent.
>> Le + : Il se taille en haie , mais très légèrement pour profiter des fleurs précoces.
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Un groseillier à fleurs d’hiver
Ribes speciosum est un arbuste épineux de Californie (2 m), qui résiste au froid (‑10 °C) abrité contre un mur. Il perd ses feuilles en été, mais les retrouve en hiver avec des fleurs qui évoquent celles d'un fuchsia : surprise assurée.
>> Le + : Bien résistant au sec, en terre bien nourrie.
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Un tapis au parfum de Sarcococca
Cet arbuste persistant des sous‑bois du Sud‑Est asiatique épanouit de minuscules fleurs de novembre à mars, peu démonstratives par la couleur, mais présentes par le parfum. Sarcococca hookeriana var. digyna est un couvre‑sol (30‑40 cm) rustique qui se développe lentement mais drageonne, même à lʼombre des arbres.
>> Le + : De très bonne tenue en vase, il parfumera la maison.
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L’éclat des mahonias hybrides
Mahonia x media tient de l'espèce du Japon (M. japonica) sa floraison hivernale. Elle débute en décembre pour donner au printemps des grappes de fruits bleutés décoratifs non comestibles. Cet hybride très rustique, au port altier bien architecturé (3‑4 m), a donné plusieurs cultivars dont le beau ʻCharityʼ. Il préfère les terres bien nourries neutres ou légèrement acides, à mi‑ombre.
>> Le + : son feuillage persistant et coriace rougit en hiver.
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Chimonanthus præcox, douceur d’hiver
Ses minuscules fleurs blanches ou jaunes (ci‑contre var. luteus) aux étamines rouges sont accrochées sur le bois en décembre‑janvier. Leur parfum surprenant au coeur de l'hiver a donné à cet arbuste de Chine le nom anglais de wintersweet. Bien que rustique (‑15 °C), il appréciera d'être abrité contre un mur. Son port diffus (2 m à 3 m) ne présente pas beaucoup d'intérêt le reste de l'année.
>> Le + : Il s'accommode de tous les types de sol, au soleil.
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La viorne de Bodnant, un hybride parfait
Viburnum bodnantense est né d'un croisement entre deux viornes chinoises (V. fragrans et V. grandiflorum). C'est un arbuste caduc, dressé (3 m) couvert de fleurs roses au parfum suave en plein hiver, très accommodant et rustique. Sa floraison très résistante au froid et aux intempéries tient plusieurs mois sur le bois nu.
>> Le + : Son feuillage pourpre à l'automne, mordoré au printemps.
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Un parfum de chèvrefeuille dans l’hiver
Le puissant parfum du bien nommé Lonicera fragrantissima est très attendu en janvier. Ce chèvrefeuille arbustif démarre une floraison très abondante qui va se prolonger au‑delà de la sortie des feuilles. Les branches frêles peuvent être palissées contre un mur chaud. On peut tenir l'arbuste plus compact par une taille en fin de floraison.
>> Le + : Supporte un sol pauvre, même calcaire, mais pas trop sec.
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Hamamélis en trois vagues
Les hamamélis fleurissent en hiver à des moments différents selon les espèces. En automne, c'est une américaine (H. virginiana) qui joint des fleurs à un feuillage coloré. Enfin d'hiver, les hamamélis du Japon accompagnent les rhododendrons précoces, mais le plus prisé de tous reste le grand H. mollis (plus de 5 m) qui donne au coeur de l'hiver les fleurs les plus parfumées et intensément colorées. Cette espèce chinoise, peu rustique et peu robuste, est supplantée par son hybride H x intermedia plus facile à réussir (sur la photo ʻAphroditeʼ). Tous nécessitent un sol acide, humifère, et redoutent la sécheresse estivale.
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La perfection sans faille, ni tache
ʻMorning Glowʼ incarne la perfection des formes à pétales imbriqués : une fleur double, dont l'ordre régulier des pétales forme un dôme aplati. Ce type recherché autrefois pour la fleuristerie se trouve chez des arbustes trapus, inégalement rustiques, dont les floraisons se situent entre le milieu de l'hiver et le printemps.
>> Le + : Son blanc pur comme celui du célèbre ʻAlba Plena'.
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De nouvelles fleurs d’anémone
La fleur de ʻLipstickʼ , obtention californienne, diffère de Camellia ʻBokuhanʼ dont il est probablement issu par la couleur du coeur de pétaloïdes, rouge. Ces variétés de petite taille renouvellent le groupe des fleurs «à forme d' anémone » qui comportent de beaux classiques comme ʻAnemonifloraʼ , ʻChandleri Elegansʼ.
>> Le + : L'arbuste, dont la croissance lente n'excède pas 1 mètre, convient bien à la culture en pot.
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Le grand coeur des camélias de Higo
Plus la fleur est simple, plus le coeur d'étamines prend de l'importance. Ce type atteint son paroxysme chez les camélias de Higo. Ces sélections de C. japonica aux «cent étamines dorées», réalisées par les samouraïs de l'île de Kyushu, sont encore très prisées et de bonne tenue. Ils déclinent tous les coloris, unis ou panachés.
>> Le + : L'étonnante forme en anneau des couronnes d'étamines.
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Comme une pivoine au coeur de l’hiver
Obtention américaine des années 60 , Camellia japonica ʻTiffanyʼ illustre le goût pour les fleurs géantes et doubles qui a poussé les créateurs vers ce type «à fleur de pivoine » qu'on trouve dans tous les coloris, y compris panachés. Ces fleurs, présentes entre février et avril selon les variétés et le climat, ont parfois du mal à rester droites.
>> Le + : La fleur double fait beaucoup d'effet en vase.
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Le camélia d’automne, simple et parfumé
Camellia sasanqua est une espèce japonaise, moins rustique que C. japonica, qui porte à lʼautomne des petites fleurs simples au parfum prononcé. Il a donné naissance à plus de cent cultivars inégalement rustiques, dont certains ont toutes les qualités pour être acclimatés partout, par exemple ici ʻVersicolorʼ .
>> Le + : Bon renouvellement des fleurs de septembre à décembre.

De l’automne au printemps, les fleurs de camélias sont présentes aux côtés de quelques arbustes également fleuris. Regard sur ces 15 petits miracles qui enjolivent et parfument l’hiver.

L’hiver vous pensez qu’il n’est pas possible d’avoir un beau jardin fleuri ? Détrompez-vous ! Au programme, des camélias, des hamamelis, entre autres. Découvrez notre sélection de 15 plantes qui fleuriront cet hiver pour votre plus grand plaisir !

Hiver : quelles sont les plantes qui fleurissent au jardin ?

Même en hiver, il est tout à fait possible d’agrémenter votre jardin de jolies fleurs. Pour des teintes rosées, on craque sur l’Andromède et ses fines clochettes qui apparaissent en mars ou en avril. La viorne de Bodnant ou encore la camellia japonica ʻTiffanyʼ sauront également ravir les fans de douceur. Pour des teintes plus vives, on choisit le ribes speciosum, le mahonia x media ou encore les hamamélis.

Fleurs d’hiver : comment en prendre soin ?

Chaque fleur d’hiver a des besoins qui lui sont propres. Beaucoup d’entre elles ont l’avantage d’être résistantes mais certaines nécessitent une bonne protection. Pensez à les tailler régulièrement et à retirer les fleurs fanées hors des périodes de gel. Vous pouvez également pailler le sol pour protéger vos plantes du froid. Enfin, concernant l’arrosage, veillez à vous renseigner au préalable auprès d’un professionnel, pour connaître les besoins de vos plantes durant la saison froide.

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