14 fleurs qui ne craignent pas l'hiver!

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Lʼoeillet des poètes, bisannuel
Semé en été, planté à l'automne, abondamment fleuri entre mai et juin, Dianthus barbatus est une bisannuelle, vivace en climat doux .

>> Le + : Il se ressème tout seul dans un sol drainant et à des températures supérieures à ‒ 10 °C .
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Graines et fleurs vagabondes
Le pavot somnifère, le fenouil et la graminée Stipa tenuifolia se ressèment où bon leur semble, tout comme l'ail à condition de laisser, comme ici, sécher l'ombelle sur place.

>> Le + : L'aspect naturel de la végétation qui se développe après des semis spontanés.
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Précoces gueules‑de‑loup
Les mufliers (Antirrhinum) font partie des annuelles qu'on trouvait autrefois dans tous les jardins. Ils ne sont pas rustiques sauf en Méditerranée, leur lieu d'origine, mais ils se ressèment bien.

>> Le + : En climat doux , semez les mufliers en place dès l'automne pour une floraison précoce.
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Pieds‑d’alouette annuels
Le delphinium annuel (dauphinelle) est facile à semer en place au soleil, de préférence en terre riche, finement émiettée et arrosée.

>> Le + : Semer en septembre permet d'avancer la floraison d'un mois par rapport au semis d'avril.
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Les graminées se propagent à tout vent
Beaucoup de graminées décoratives (miscanthus, molinies, panicum...) sont vivaces, mais il existe aussi des espèces annuelles qui se propagent joliment comme les brizes. Toutes portent des épillets très productifs en graines, si elles ne sont pas coupées avant maturité bien sûr.

>> Le + : Elles se plaisent même en sol sec, voire dans le gravier.
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La valériane se loge dans les pierres
Contrairement à la valériane officinale des prés humides, Centranthus ruber s'accommode de sols très secs. Ses souches rustiques, dures et solides, sont capables de faire bouger les pierres où elles s'installent volontiers par semis spontanés.

>> Le + : Coupez les fleurs fanées avant la formation des graines pour prolonger les floraisons jusqu'aux gelées.
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Les hellébores se déplacent doucement
Ces vivaces à floraison hivernale ont une durée de vie assez courte, mais se pérennisent par semis spontanés, ce qui explique qu'elles changent parfois de place et perdent souvent leur couleur d'origine au bout de quelques années, en raison des hybridations.

>> Le + : Utilisez cet automne les jeunes plants apparus ici et là pour enrichir vos massifs. Déplacez la motte entière car les racines n'apprécient pas du tout le dérangement.
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L’ancolie vole dans les massifs
Son joli feuillage bleuté et découpé se reconnaît facilement, même au stade des plantules, ce qui permet d'épargner les semis spontanés. Ne les déplacez pas car les pivots des racines sont fragiles. Bien que vivace, l'ancolie perdure surtout dans le jardin par ses semis naturels.

>> Le + : Pour une première implantation, utilisez des plants en godets, disponibles dans de nombreuses variétés.
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L’angélique, une véritable fusée
Cette ombelle aromatique est une bisannuelle rustique qui aime les sols travaillés, un peu humides. Semée de juillet à septembre, elle donne au printemps suivant des tiges de 1 à 2 m de haut. Elle fleurit généralement l'année suivante avant de mourir. Ses graines se ressèment spontanément mais perdent vite leur pouvoir germinatif.

>> Le + : Récoltez les jeunes tiges au printemps, pour les confire.
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La nielle des blés revient en force
Agrostemma githago est une plante messicole, qui accompagne les moissons, répandue de la Méditerranée au Canada. Indésirable dans les champs de production et toxique de surcroît, cette petite annuelle a fait l'objet d'une lutte chimique efficace, mais la voici aujourd'hui réhabilitée dans les jardins et les cultures extensives.

>> Le + : Ses hautes tiges aux élégantes fleurs solitaires roses allègent les prairies fleuries, en compagnie des graminées.
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La nigelle et la mauve, très faciles
Si vous ne faites qu'un semis en septembre, ce sera celui‑ci, qui associe deux annuelles rustiques, la nigelle de Damas et la Lavatera (syn. Malva) trimestris. Bêchez légèrement un petit carré, apportez un peu de compost, émiettez, griffez en surface et semez à la volée, pas trop dense. Ratissez, arrosez. Rendez‑vous en mai pour les fleurs.

>> Le + : Mêlez les variétés de nigelles qui déclinent tous les bleus et le blanc, et celles des lavatères à fleurs roses ou blanches.
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Un souci qui n’a que des vertus
Difficile de se montrer plus accommodant que Calendula officinalis, pourtant appelé souci ! Il est intéressant en massif coloré et pour les bouquets . Vivace en climat tempéré et sur sol pas trop humide, il se ressèmera de toute façon... si vous laissez les graines se former !

>> Le + : Semez‑le au potager, pour éloigner les insectes.
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Le pois de senteur habille les treillages
Cette grimpante volubile, dont il existe aussi des variétés naines, se décline en deux espèces : le vivace Lathyrus latifolius et l'annuel L. odoratus, très parfumé. Les deux sont à semer maintenant, en godets si vous avez peur des rigueurs de l'hiver. Les graines gagnent à être attendries par un trempage dans l'eau 48 h avant le semis.

>> Le + : Idéal pour masquer rapidement les coins les plus ingrats.
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Le cerinthe aux bractées d’émeraude
Le mélange du feuillage bleuté et des fleurs pourpres à bractées bleu violacé de Cerinthe major ʻPurpurascensʼ est inhabituel. Cette vivace méditerranéenne réputée sensible au froid parvient à se maintenir par des semis naturels qui démarrent tôt et peuvent fleurir dès avril.

>> Le + : Gardez un lot de graines à semer au printemps car l'espèce est gélive. Mais sa levée printanière est rapide.

Annuelles, bisannuelles ou vivaces ? Oubliez le cycle des plantes et confiez au sol les graines des espèces dont les jeunes plants défient l’hiver. Fleurs assurées dès le printemps prochain !

14 fleurs qui ne craignent pas l’hiver!

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