1- Athlète complet

Suivant leurs origines, divers rosiers de qualité sont cultivés depuis longtemps chez les amateurs ou, pour les sauvageons, dans des jardins botaniques. C’est là que figurent les hybrides à grosses fleurs porteurs de fructifications abondantes et inattendues.

Athlète complet

Connu pour être l’un des rosiers aux fleurs les plus sombres, ‘Sénégal’ est également l’un des plus parfumés. Bien remontante, cette variété grimpante (h. 2 à 3 m) fructifie abondamment et fournit de grosses baies rouge foncé assorties aux dernières fleurs de la saison. Elle gagne, comme toutes les remontantes, à être taillée en mars, mais peut être laissée à elle-même le reste de la saison. Ce champion, repéré dans le catalogue de Promesse de Fleurs, résiste en plus très bien aux maladies.

Heureux hasard

Issu d’un semis d’origine inconnue trouvé à Saint Nicholas, dans le Yorkshire, il y a une soixantaine d’années, ce vaillant rosier a tranquillement fait son chemin. Haut de 1 à 1,5 m, ce buisson aux allures naturelles possède des fleurs odorantes très abondantes avec un double rang de pétales. Peu remontant, il donne en revanche des masses de fruits rouges arrondis, sur de longues tiges.

Centenaire juvénile

Ce fort beau rosier moderne, très remontant, poursuit sans faiblir une éclatante carrière. Connu pour former des haies moyennes et résistantes, il fleurit tout l’été en abondance, ce qui ne l’empêche pas de fructifier généreusement. Les tiges de la deuxième fournée de fleurs sont plus ramifiées et élevées que celles de la première, et c’est sur celles-ci qu’il faut garder les baies orangées de taille moyenne.

La peau douce

On trouve encore Rosa pendulina dans quelques stations de nos montagnes, où elle s’épanouit en juillet et août en raison de l’altitude de son milieu naturel, et plutôt vers mai-juin, en plaine. Ses ravissantes églantines rose soutenu contrastent bien avec les tiges pourprées, dénuées d’épines. Cet aimable rosier, à sa place en mixed-border ou en jardin sauvage, donne de beaux fruits rouges qui durent longtemps.

Le parfum en plus

Classé parmi les rosiers lianes, ‘Toby Tristam’ est plutôt un buisson souple, à grand effet s’il est isolé, avec sa forme en fontaine de 2,5 m de haut et de large. On peut également le palisser sur un mur. Disparaissant en juin pendant un mois sous ses fleurs rosées, il dispense à plusieurs mètres un parfum frais et acidulé, avant de donner, dès août, des masses de baies orangées, assez dures pour décourager les oiseaux.

Coup de cœur, coup de maître

Sans doute le champion toutes catégories des rosiers à fructification spectaculaire, le rosier moyesii est doté de jolies églantines rouge rosé dans le type sauvage, plus brique dans la variété ‘Geranium’. Il est garni d’un fin feuillage dentelé, évoquant plutôt les fougères. Les fruits, légèrement hérissés, ont une forme caractéristique de bouteille et se parent d’un bel orange vif, contrastant bien avec le vert mat des feuilles. Très abondants, ils rendent l’arbuste visible de très loin. Ni trop grand, ni trop petit (2 m environ) et bien dressé, c’est un rosier à isoler, comme point de mire au bout d’une allée par exemple. Ajoutons qu’il n’est pas traçant et souffre peu des maladies généralement inhérentes à tout le genre.

Alexandre Bourgeois

Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon jardin & ma maison