Aménagez votre serre pour en tirer le meilleur profit, en toutes saisons. Optimisez l’espace et maîtrisez la température, assurez l’arrosage et gérez la luminosité.
Une serre est en général un endroit exigu. Mieux vaut donc passer un peu de temps pour structurer son aménagement intérieur afin d’en tirer le meilleur parti. Quelques astuces permettent de valoriser l’espace pour installer plus de plantes et travailler plus confortablement. La tablette est l’équipement de base : plan de travail, elle accueille aussi les plantes le long des parois. Pensez aussi aux étagères, fixes ou amovibles. De 30 cm de large, elles se posent le long des parois au-dessus des tablettes.
Ne négligez pas l’allée : un revêtement solide (béton, plaques en pierre reconstituée, caillebotis en bois…) vous tient à l’abri de l’humidité du sol et du froid qui engourdit les pieds en hiver.
L’isolation
Contrôlez les échanges thermiques pour optimiser le chauffage ou l’aération. Côté isolation, le double vitrage posé au moment de la construction est la meilleure solution. À défaut, un plastique à bulles, placé à l’intérieur, limite les pertes de chaleur. Des panneaux de polystyrène ou de bois, posés au pied des parois, à l’extérieur, limitent les effets du gel. L’été, c’est contre les effets du soleil qu’il faut la protéger. Paillis et ombrières en plastique (des filets serrés) déployés à l’extérieur sont plus simples à utiliser qu’un badigeonnage au blanc d’Espagne.
La température
Un thermomètre à minimum et à maximum s’impose pour vérifier les températures nocturnes. Les modèles classiques, fiables, ont l’avantage d’être bon marché, mais l’électronique a du bon : il existe des appareils qui indiquent les minima et maxima en transmettant les informations à une base installée chez soi. Cela permet d’intervenir plus rapidement en cas de chute brutale de la température. Un thermomètre pour le sol permet d’installer les végétaux en terre au meilleur moment.
Le chauffage
Chauffer permet de s’affranchir des aléas climatiques. Sans chauffage, difficile, voire impossible de maintenir des plantes fragiles pendant l’hiver, et encore moins facile de prendre de l’avance ! Le minimum est le maintien hors gel, c’est-à-dire à une température supérieure ou égale à + 2 °C. Les chaufferettes à pétrole, si chères aux jardiniers anglais, assurent ce rôle dans les régions tempérées naturellement. Dans celles où l’hiver est plus mordant, le recours à un radiateur électrique est plus sage, d’autant qu’il est alors facile de le coupler avec un thermostat pour en réguler le fonctionnement, donc en limiter la consommation.
