Tout en souplesse

De plus en plus perfectionnées, ces petites tondeuses très autonomes ont de nombreux atouts pour séduire les fans d’un jardin où il fait bon vivre… sans trop d’efforts !

Si les robots-tondeuses peinent à conquérir le marché, c’est sans doute que les Français sont toujours un peu prudents face aux nouvelles technologies. Olivier Le Treste, directeur marketing et communication  Europe d’Husqvarna, rappelle avec humour que, dans les années 70-80, la France a été le pays le plus lent à adopter le lave-vaisselle ou le micro‑ondes. Pour lui, il ne fait aucun doute que le processus sera identique avec les robots de tonte. D’ores et déjà, la progression annuelle des ventes en France atteste de l’intérêt de plus en plus grand qu’y portent les Français. Toutes les conditions sont requises pour assister à un véritable boom de ces petits engins, bourrés d’avantages.

Le jardinier rêvé

Essayer un robot-tondeuse, c’est l’adopter. C’est un peu le constat que tire Husqvarna de son expérience. L’année dernière, l’entreprise a sélectionné cent testeurs qui ont reçu un robot à l’essai, charge à eux de rendre compte sur Internet de leur expérience. Tous ont conservé leur engin. Imaginez une machine qui se comporterait comme si vous aviez un jardinier à domicile ! Chaque fois que vous rentrez, la pelouse est impeccablement tondue, sans avoir fait le moindre effort, même si vous vous absentez un week-end, une semaine ou plus.
Discipliné et discret, le robot parcourt en long et en large la pelouse, ne laissant aucune chance à la moindre mauvaise herbe.
Ces tondeuses sont quasiment silencieuses et peuvent donc travailler la nuit sans gêner les voisins. Ce type d’engin travaille évidemment en mulching. Avec lui, pas de gazon à ramasser et pas de sacs à déposer devant la maison le dimanche soir. C’est un atout écologique et économique important. D’ailleurs, beaucoup de collectivités se tournent vers cette solution. Avec les déchets de tonte laissés sur place, la pelouse se bonifie.

Facile à vivre

Le robot repose sur une base reliée à une alimentation électrique. C’est là qu’il reviendra régulièrement, tout seul, pour recharger sa batterie puis reprendre sa mission.
Pour l’installer, il suffit d’enterrer dans le sol un fil électrique qui va délimiter la surface sur laquelle la machine va intervenir. C’est une opération assez simple, puisqu’il suffit de tracer un petit sillon ou tout simplement de poser le fil au sol et de le fixer avec des U. Tout deviendra vite totalement invisible. Votre installateur pourra, si nécessaire, se charger de cette opération.
Au fil des années, sa programmation est de plus en plus simple. On peut dire aujourd’hui que pour la plupart des modèles, la seule chose à faire c’est de régler la hauteur de coupe et de lui indiquer quand il ne doit pas tondre.

Un avenir prometteur

Même si aujourd’hui le prix demeure incontestablement un obstacle à leur achat, les robots s’affirment comme les concurrents directs des tondeuses autoportées, sur des surfaces moyennes à grandes. Encore faut-il, d’ailleurs, bien mesurer le coût d’une tondeuse classique (achat, carburant, entretien…) et le temps passé à tondre ! En outre, le marché s’étoffe peu à peu, et ces engins vont vite devenir attractifs pour des superficies moins importantes.
Les recherches continuent, notamment pour se passer du fameux fil à installer autour de son terrain. Il est probable qu’un système basé sur des repères GPS viendra vite résoudre ce problème. Par ailleurs, un système d’abri enterré pourrait remplacer les bases de recharge actuelles, afin de rendre le robot encore plus discret.

Texte Jacky Brasseuil

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