Tailler l’hamamélis : tout un savoir-faire

L’hamamélis a tendance à pousser en largeur autant qu’en hauteur, en prenant la forme d’un cône inversé mais très évasé. Si cette forme a l’avantage de réserver de la place au pied (c’est l’endroit idéal pour installer des hellébores et des fougères persistantes), elle a pour inconvénient de faire de l’ombre sur une grande largeur tout autour du pied.
Pour ne pas que l’hamamélis s’étale de trop, raccourcissez les rameaux lorsque le feuillage est bien formé mais que les pousses de l’année ne se sont pas encore trop allongées. Vous pouvez couper sans risque après la deuxième feuille de l’année. De cette façon, il n’y aura pas de perte de floraison l’année suivante, cela ne fait que ralentir la progression de l’hamamélis. Pour le raccourcir, coupez plus bas, au milieu des restes floraux de la saison passée. Taillez ensuite les repousses comme indiqué précédemment.
L’autre opération de taille concerne les rejets du porte-greffe. Toutes les variétés d’hamamélis à floraison hivernale sont greffées. Les rejets sont droits et ont une feuille verte au revers. Coupez-les à ras.

Le bon geste : nettoyez votre sécateur

Entre deux tailles, passez la lame de l’outil à l’alcool à brûler. Cela le désinfecte et, en plus, retire les restes de sève. L’outil garde son tranchant et vous ne colporterez pas de maladie d’un sujet à l’autre. Pour les essences vulnérables, c’est un geste crucial !