Nichoir

Il n’est jamais trop tard pour préparer des refuges pour les petits animaux de votre jardin. Avec ce froid, ils ne diront pas non à un peu d’aide… .

Les plus assidus des insectes fréquentant les refuges sont sans doute les chrysopes, ennemis jurés des pucerons et des couvées d’insectes piqueurs. Une boîte pourvue de fentes de 5 mm de large et emplie de matériaux secs (aiguilles de pin, frondes de fougères sèches…) est idéale. Placez-la sous un rebord de toit afin qu’elle reste sèche. Les amas de tiges creuses (tubes végétaux) ne servent pas en hiver mais les abeilles solitaires (inoffensives mais particulièrement utiles) les occuperont dès le mois de février : faites-en des fagots dès maintenant. Vous pouvez les associer aux refuges à chrysopes en un « hôtel à insectes ». Les hérissons n’ont besoin que d’un tas de feuilles mortes au pied d’une haie tranquille. Mais un refuge fait d’une caisse de bois et placé à l’abri du vent, du soleil et de la pluie sera utile aux jeunes hérissons, les plus vulnérables face à l’hiver. Prévoyez un volume de 30 à 40 l ainsi qu’un vestibule long de 20 cm de long encadrant une ouverture de 10 cm de côté. Les modèles du commerce vous feront gagner un temps précieux !

Plaidoyer pour l’orvet

Il ressemble un peu à un serpent et on le prend souvent pour ce qu’il n’est pas : l’orvet est un lézard sans pattes, bien incapable du moindre mal. Il ne se nourrit que d’insectes et de petits vers qu’il rencontre en fréquentant la mousse, son milieu préféré. Épargnez-le et réjouissez-vous de sa présence car il vous rend service. Et il rend aussi service à bien des oiseaux de proie, qui le mangent… .

Tas de bois, toit d’enfer

Un simple empilement de bûches dans un recoin du jardin servira de refuge à bien des animaux, comme le hérisson. Il se glissera à la base, entre deux rondins, pour se confectionner un nid où il restera en léthargie quelques semaines, en attendant un redoux au cœur de l’hiver. D’autres l’accompagneront à proximité, comme la belette ou des batraciens : ne déplacez pas un tas de bois en plein hiver, sous peine de commettre quelques meurtres malgré vous… Et en saison, le tas de bois verra nicher la grive ou le rouge-gorge, qui apprécient les balcons de bûches !

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