Comment créer un jardin sur une pente?

Hériter d’un terrain pentu n’est pas une sinécure. Fatiguant à entretenir, désespérant à la suite de chaque pluie, sec en haut, caillouteux en bas… Rien ne tient à part des bambous qui fi nissent toujours par envahir le terrain. Pas de panique. Marion Robert propose une solution qui, au lieu de faire oublier la pente s’en sert pour partager l’espace. En bonus, la paysagiste a imaginé une autre solution… plongeante. De quoi presque regretter d’avoir un terrain plat !

Le premier travail consiste à détourner le sens du jardin. Au lieu de dévaler la pente, le jardin est segmenté en bandes parallèles. C’est ce que font les agriculteurs du monde entier en zone de coteaux depuis des siècles. Ces ruptures permettent d’aplanir suffisamment le terrain pour installer des cultures. Rien d’original jusque-là. En fait, Marion s’est servie de cette technique pour consacrer les surfaces plates aux cheminements et aux terrasses , en alternant passage large (terrasse) et passage étroit. Ces allées sont juste assez larges (1 m) pour progresser seul dans le jardin et faciliter l’entretien des plantations.

Les minicoteaux, entre les paliers, sont plantés de vivaces qui ont la double tâche de colorer les massifs et de fixer le sol. Les arbustes encadrent le jardin et offrent un spectacle nouveau à chaque saison : parfums, bois dorés, longues floraisons, baies colorées.

Les terrasses, vues d’en bas, semblent isolées les unes des autres. Cela est dû au décalage des escaliers et aux allées étroites dissimulés par une végétation fournie. Cela permet au promeneur de se reposer souvent. Cette astuce offre également des points de vue variés sur le jardin. Les allées invitent à la découverte botanique. Les cinq marches, donnant accès au niveau suivant, ouvrent l’horizon sur les vagues vertes du jardin. Une fois sur la terrasse, une dernière sensation attend le visiteur, celle d’un nid douillet qui appelle à la relaxation...

Les plantes qu'il vous faut

1. Barbe-de-bouc (Aruncus dioicus), 6 godets à 3,50 € : 21 €.

2. Scabieuse géante (Cephalaria gigantea), 3 pots à 4,50 € : 13,50 €.

3. Pervenche panachée (Vinca major ‘Variegata’), 3 godets à 4 € : 12 €.

4. Lysimaque (Lysimachia ephemerum), 3 godets à 4 € : 12 €

5. Avoine vivace (Helictotrichon sempervirens), 5 godets à 4 € : 20 €.

6. Laurier d’Amérique (Kalmia latifolia), 1 pot de 3 l à 30 €

7. Weigélia (W. ‘Bristol Ruby’), 1 pot de 3 litres à 8 €.

8. Lespédéza (L. thunbergii), 1 pot de 3 litres à 20 €.

9. Spirée japonaise dorée (S. japonica ‘Goldmound’), 3 pots de 3 litres à 10 € : 30 €.

10. Callicarpa (C. bodinieri ‘Profusion’), 1 pot de 3 litres à 20 €.

11. Viorne d’hiver (Viburnum x bodnantense), 1 pot de 5 litres à 30 €.

12. Aronie (Aronia arbutifolia ‘Brilliant’), 1 pot de 3 litres à 15 €.

13. Hélianthème (H. ‘Rhodanthe Carneum’), 5 godets à 3,50 € : 17,50 €.

14. Glaïeul (Gladiolus papilio), 6 bulbes à 3 € : 18 €.

15. Oreille-d’ours (Stachys lanata), 10 godets à 2,50 € : 25 €.

16. Molène (Verbascum phoeniceum), 3 godets à 4 € : 12 €.

17. Chèvrefeuille (Lonicera nitida ‘Lemon Beauty’), 2 pots à 10 € : 20 €.

18. Lamier tacheté (Lamium maculatum), 15 godets à 2,50 € : 37,50 €.

19. Rudbéckia (R. occidentalis), 5 godets à 4 € : 20 €.

20. Fougère plume d’autruche (Matteuccia struthiopteris), 3 godets à 4,50 € : 13,50 €.

21. Géranium (G. macrorrhizum), 10 godets à 2,50 € : 25 €.

22. Cornouillier (C. stolonifera ‘Flaviramea’), 4 pots : 25 €.

Budget total : 380€