En matière d’économie d’énergie – et donc d’argent –, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Voici sept postes à revoir dans votre logement pour le rendre moins énergivore et lui conserver toute sa chaleur.

VELUX

1- Rénovez vos fenêtres

Les pertes de calories par les parois vitrées représentent de 5 à 30 % de la facture de chauffage. Des fenêtres à double vitrage et à isolation thermique renforcée permettent donc de faire de vraies économies. Leur Ug (coefficient de transmission thermique de la vitre) doit être inférieur à 2 W/m² et leur Uw (transmission thermique de la fenêtre), inférieur à 2,3 W/m².

2- Isolez par l’extérieur

Isoler les murs de sa maison par l’extérieur permet de réduire la facture de fioul, de gaz ou d’électricité d’environ 25 %. Plus performant que par l’intérieur, ce type d’isolation élimine les ponts thermiques et préserve l’inertie des murs (important en été), sans diminuer la surface habitable. On peut, de plus, rester chez soi pendant les travaux.

3- Calfeutrez les combles

Une toiture non isolée représente 30 % des déperditions thermiques d’un habitat. L’isolation des combles, très simple à mettre en œuvre, est donc l’une des priorités en termes de confort, d’économies et de performance énergétique globale de la maison. Les combles « perdus »
(inhabitables en l’état), qu’ils soient accessibles ou non, ne doivent pas être oubliés. Optez pour de l’isolant posé en rouleaux ou soufflé en vrac.

4- Changez de chaudière

En limitant sa température de fonctionnement à moins de 60 °C, la chaudière à condensation consomme jusqu’à 40 % d’énergie en moins pour un même confort de chauffe. Son prix d’achat est globalement amorti au bout de quatre années.

5- Privilégiez l’inertie

Le matériau dans lequel ils sont conçus fait que les radiateurs électriques à inertie fonctionnent principalement par rayonnement. Ils offrent une chaleur douce, diffusée dans l’ensemble de la pièce, et continuent de chauffer une fois éteints, jusqu’au refroidissement complet du matériau. En leur adjoignant un programmateur de température, on réalise des économies supplémentaires.

6- Installez un insert

Un poêle ou un insert offre un rendement énergétique pouvant aller jusqu’à 85 %, tandis qu’une cheminée ouverte peine à atteindre les 15 % et pollue l’atmosphère (leur interdiction dans les grandes villes reste d’ailleurs d’actualité). C’est le moment d’investir dans l’un des deux.

7- Détournez la lumière

Plus une pièce reçoit la lumière naturelle, moins il est besoin de l’éclairer. Et des systèmes permettent de la faire entrer dans une pièce sombre, voire aveugle. Grâce à un conduit installé à partir de la toiture, la lumière est réfléchie jusqu’à n’importe quelle pièce.
On peut aussi installer un déflecteur dans l’encadrement d’une fenêtre pour augmenter – jusqu’à 50 % – le flux de lumière naturelle vers l’intérieur.

Le point sur le Crédit d’impôt

■ Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) s’est substitué au Crédit d’impôt développement durable (CIDD).
Cette disposition fiscale permet de déduire de l’impôt sur le revenu une partie des dépenses liées à l’achat de matériaux et équipements jugés efficaces pour réduire la consommation énergétique de son habitation principale. Cela concerne les isolants thermiques, chaudières, fenêtres, etc.
Ce qui change ? Plus besoin de « bouquets de travaux » (un seul poste suffit), plus de plafond fiscal de référence, un taux unique de crédit d’impôt de 30 %, mais l’obligation de faire appel à des professionnels qualifiés RGE (Reconnu garant de l’environnement).

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