Quand un arbuste n’est pas sa place, il convient de le transplanter. L’opération demande certes un peu de force, mais c’est toutefois la seule façon d’améliorer le rendu d’une plantation, que même les pros réussissent rarement du premier coup !
Déménagez pour arranger les massifs
Un arbuste peut être facilement transplanté tant que la base de son tronc ne dépasse pas 5 cm de diamètre. Après, l’opération reste possible mais il faudra vraiment jouer des muscles. Les arbustes à feuilles caduques se transplantent maintenant. Pour les arbustes à feuilles persistantes, il est prudent d’attendre la fin du mois de février, sauf dans les régions de climat doux.
Creusez une tranchée à l’aplomb de la ramure, avec une bêche ou une houe tranchante. Soulevez ensuite la motte à la bêche, en descendant à 25 cm de profondeur. Tranchez nettement les racines que vous rencontrerez. Sortez le sujet de son trou, quitte à vous faire aider. Replantez sans tarder dans un trou plus large que la motte à y loger, en décompactant le sol. Apportez du compost et arrosez copieusement.
Aidez ensuite l’arbuste à bien reprendre en lui apportant de l’eau durant les deux premières années, comme pour toute plantation initiale. Si la motte était petite par rapport au volume des branches, mieux vaut réduire le volume de la ramure, en raccourcissant les branches d’un tiers, voire de moitié.
Un bon diagnostic pour des arbres en forme
C’est en hiver que les arbres exposent le mieux leur force mais aussi leurs faiblesses. Après une bonne analyse de la situation, vous avez tout le temps d’y apporter le remède adéquat. Un arbre en bonne santé ou qui, au contraire, est en proie à une difficulté l’exprime de façon très visible, par son tronc. Si l’écorce se décolle, même sur une petite surface, il y a un souci. Badigeonnez la plaie d’une solution de bouillie bordelaise qui agit comme un antiseptique. Sinon, appliquez un lait d’argile verte à laquelle vous aurez ajouté quelques gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse. Il s’agit d’une version plus douce de la solution précédente, destinée à limiter l’extension de lésions sur l’écorce.
Le dépérissement des branches est un phénomène naturel, surtout en partie basse. Les petites branches meurent étranglées par l’accroissement du tronc, ce qui entraîne l’élévation de la canopée de l’arbre avec l’âge. Des branches mortes au cœur de la ramure indiquent souvent un problème de drainage, qui encourage les maladies et l’installation de ravageurs. Inspectez scrupuleusement la base des parties mortes afin d’en détecter la cause et pouvoir intervenir de façon adéquate.
Un tronc creux n’est pas dramatique car un arbre peut vivre des centaines d’années de la sorte ! Abstenez-vous de boucher la cavité. Nettoyez-la sans abîmer la partie vivante du bois, et empêchez simplement la pluie de s’accumuler dans la cavité.
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